BIM in Motion fait partie de l’équipe lauréate de l’appel à projets de l’épaMARNE-épaFRANCE pour l’aménagement de deux ZAC dans l’Est parisien. En plus d’intégrer le BIM dans la construction des bâtiments, l’EPA Marne a décidé d’utiliser également les SIG (Systèmes d’Information Géographique) afin de pousser l’analyse jusque dans la rue, et ainsi modéliser l’ensemble des aménagements urbains pour une gestion de projet réellement cohérente.
BIM et SIG s’associent donc au service d’un nouvel acronyme : le CIM, pour City Information Modeling.
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Je veux être contacté par un expertApprendre à repenser la ville : BIM + SIG = CIM
Si le BIM est une technologie récente, les SIG existent depuis les années 1960. Lors de leur création, leur vocation est simple : croiser, à la fois les données géographiques, les données statistiques, et les bases de données. D’une part, nous avons donc le BIM, les maquettes numériques de bâtiment, qui regroupent toutes les informations techniques liées au bâtiment. D’autre part, les SIG, qui permettent de visualiser en toute intelligence le fonctionnement d’un espace (infrastructures, accessibilité, etc). Et si on liait les deux ?
En associant ces deux technologies complémentaires, on peut modéliser des écosystèmes qui vont bien au-delà de l’immeuble et ainsi prévoir des réseaux de raccordement cohérents, des infrastructures véritablement accessibles, ou encore envisager des simulations à l’échelle de la ville (trafic routier, accident, événement naturel, etc) et comprendre leur impact sur les bâtiments. Lier le BIM et le SIG c’est donc le meilleur moyen de construire les fameuses “smart cities” du futur : ces villes connectées et intelligentes qui analysent et améliorent en permanence leur fonctionnement.
Quelques exemples d’application
Dans une thèse publiée sur Sciences Direct, des étudiants chinois ont listé les différents liens qui pouvaient exister entre BIM et SIG en fonction des différentes phases du projet de construction.
En amont du projet de construction, une fusion du BIM et du SIG a été utilisée pour sélectionner l’emplacement de construction idéal, construire la structure du réseau routier et du réseau électrique, mais aussi commencer à travailler le design du bâtiment : sa performance climatique ou son insonorisation par exemple.
Au moment de la construction d’un nouveau bâtiment, ou de la rénovation d’un bien ancien, lier BIM et SIG a notamment permis de prévoir la logistique d’approvisionnement en matériaux et calibrer intelligemment les emplois du temps des différentes parties prenantes.
Après la phase de construction, une fois le bien commercialisé, le BIM et les SIG continuent d’être utiles lors de la maintenance ! Pour lutter contre les risques naturels, mieux gérer l’approvisionnement énergétique ou tout simplement gérer correctement les équipements, leur entretien et leur renouvellement.
Vers une meilleure interopérabilité entre BIM et SIG
Si BIM et SIG forment une si belle alliance, pourquoi sont-ils encore peu utilisés ensemble ? Alors qu’il est déjà difficile de penser l’intéropérabilité entre différentes solutions BIM, parvenir à lier des fichiers BIM et des fichiers SIG pose encore de nombreux problèmes techniques. D’une part parce que les éditeurs de logiciel maîtrisent l’une, ou l’autre des ces technologies, mais rarement les deux en même temps, ensuite, parce qu’il n’existe encore aucune norme sur laquelle se baser pour créer un format d’interopérabilité qui sera utilisé par tous.
Heureusement, les choses sont en train de changer ! En exemple Autodesk, un éditeur de logiciels de conception et d’ingénierie 3D et ESRI, l’inventeur historique d’un système SIG complet, ont annoncé un partenariat en novembre 2017, avec pour objectif d’intégrer toujours plus, le flux d’informations liées au bâtiment dans des logiciels BIM et SIG. C’est le premier pas vers une véritable interopérabilité entre ces deux mondes !
Un projet CIM pionnier en France : l’aménagement de deux ZAC par l’épaMARNE
En France, c’est l’épaMARNE-épaFRANCE qui a décidé de relever ce défi en faisant appel au BIM et aux SIG pour l’aménagement de deux ZAC à l’est de Paris. L’objectif, en conceptualisant ce projet via le prisme du City Information Modeling, est de mieux penser en amont, puis gérer, en aval, l’ensemble de la zone grâce à une parfaite visualisation des bâtiments et équipements public.
Parmi les nombreuses missions auxquelles BIM in Motion va participer, il y aura donc la numérisation des aménagement urbains (voirie, réseaux, éclairage public, mobilier urbain, etc), une collaboration MOA / Aménageurs afin de faciliter la compréhension et l’analyse des projets de construction dans les ZAC, mais aussi, la visualisation et l’analyse des différentes propositions architecturales des équipes de MOE.
Nous sommes fiers de faire partie d’un projet aussi ambitieux, et de participer à la démocratisation du BIM en France. Retrouvez un focus sur le projet d’aménagement de l’épaMARNE-épaFRANCE sur le site des échos.
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