L’assistance à maîtrise d’ouvrage BIM nécessite des compétences spécifiques, alliant gestion de projet, connaissance du monde de la construction et compétences techniques. Aujourd’hui, on considère qu’il faut maîtriser le BIM niveau 2 pour une AMO pertinente : il faut en effet maîtriser les maquettes BIM sous tous les angles… Et savoir gérer la collaboration sur une maquette BIM et au sein d’une équipe.
On vous liste aujourd’hui 5 éléments clés pour une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage utile à vos projets BIM !
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Je veux être contacté par un expertLe cahier des charges
L’AMO BIM contribue à la rédaction du cahier des charges : c’est à lui de définir les enjeux et les objectifs du projet avec le commanditaire, et de traduire ensuite tout cela en processus, en outils, en dates butoir,… Bref, sa mission est de répondre à l’ensemble des besoins du bailleur en ce qui concerne le BIM, avec des solutions techniques qui sont en accord avec les contraintes budgétaires et techniques du projet.
Les procédures et standards BIM
Le monde de la construction, et celui du BIM en particulier, est encadré par des standards de communication, de gestion de l’information, de livraison des maquettes, etc. Evidemment, l’AMO BIM doit connaître ces standards (et leurs variantes) suffisamment bien pour les faire appliquer par les différents collaborateurs du projet. Ceux-ci sont généralement discutés et détaillés dans la convention BIM en amont du projet. Chez BIM in Motion, nous avons rédigé la convention BIM au niveau national pour le compte du Plan Transition Numérique du Bâtiment.
Construire et animer une équipe
Parce qu’il est responsable des processus mis en place, l’AMO BIM doit s’assurer que ceux-ci sont respectés par toutes les parties prenantes du projet, c’est-à-dire tous les prestataires qui vont intervenir à un moment ou à un autre en amont, pendant, ou après le chantier. C’est donc la responsabilité de l’AMO de communiquer sur les standards et les processus utilisés, de vaincre les résistances de chacun et de s’assurer que la maquette BIM est enrichie correctement.
La validation des données
L’AMO BIM est responsable de l’intégrité de la maquette numérique réceptionnée et validée pour les usages de la MOA. Il faut donc régulièrement vérifier les données entrées dans la maquette : elles doivent être correctes, rentrées selon les standards exprimés en début de projet et placées au bon endroit. En cas d’erreur, l’AMO doit s’assurer de la cohérence globale de la maquette et faire, si besoin, un point avec les éditeurs de la maquette. La fréquence de vérification des données est déterminée dans la convention BIM en amont du projet. Retrouvez notre infographie sur les étapes du contrôle qualité d’une maquette numérique ici !
Le suivi de l’équipe
Lorsque le projet est lancé, l’AMO doit garder un lien avec les différents membres de l’équipe. Cela lui permet de les accompagner techniquement et de s’assurer qu’ils continuent d’appliquer les processus BIM. Les rencontres entre l’AMO et les collaborateurs d’un projet sont généralement des points réguliers qui suivent un planning strict, mais c’est aussi l’occasion d’échanger des bonnes pratiques et de faire un point sur les besoins d’une équipe.
Au final, l’AMO joue un véritable rôle de coordination, spécifiquement sur les projets de grande ampleur qui vont faire intervenir beaucoup de prestataires. En formalisant les bases de la collaboration en amont du projet, il reste, tout au long des travaux, un partenaire de référence pour l’ensemble des acteurs du projet et en particulier la MOA qui sécurise sont projet grâce à son intervention régulière.
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